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La part des anges - Bruno Combes

Depuis la mort accidentelle de son fils, Lisa a perdu goût à la vie. Avec son mari et sa fille, elle décide de quitter Paris pour s'installer au fin fond du Périgord, dans une bâtisse isolée que l'on nomme La Part des Anges, dans l'espoir d'y prendre un nouveau départ.

En vain...Jusqu'au jour où Lisa découvre, niché dans le grenier de l'ancienne ferme, le journal d'Alice, une jeune femme ayant vécu à La Part des Anges pendant la Seconde Guerre mondiale. Page après page, Alice y raconte une vie marquée par les épreuves et le combat pour sauver sa famille, mais aussi par l'amour et l'espoir. Un destin qui, quatre-vingts ans plus tard, n'est pas sans rappeler à Lisa sa propre histoire ... Face au courage d'Alice, trouvera-t-elle la force de se reconstruire ?



Ce roman est une de mes lectures de l'été. Je ne m'attendais pas du tout à être autant captivée par cette histoire bouleversante et cette épreuve tragique de perdre un enfant. Lisa et Alice nous font voyager dans le temps à travers leurs émotions et l'amour qui les unies à leurs familles. J'ai pleuré (beaucoup), j'ai souris et j'ai même ris ! J'espère aussi trouver ma Part des Anges un jour et j'espère que vous trouverez la votre.


Bruno Combes est un romancier français. Après des années à travailler dans le milieu pharmaceutique, c'est en 2013 qu'il débute son écriture. Il sort alors un roman en deux tomes "Les amants de la bergerie". C'est après la parution de son troisième roman, "Seulement si tu en as envie", en 2015 que le succès lui sourit avec des dizaines de milliers de nouveaux lecteurs. Ainsi, il se fait repérer par les maisons d'édition et signe chez Michel Lafon. Aujourd'hui, Bruno Combes sort régulièrement des romans et cumule des centaines de milliers de lecteurs.


Extrait:

Désormais, malgré l’éloignement de Paris, les séances avec son thérapeute se poursuivaient, mais sous une autre forme : le téléphone avait pris la place du douillet canapé. Pour Lisa et son médecin, c’était une évidence : sa fragilité imposait un suivi régulier. Ils étaient convenus d’un rendez-vous téléphonique de quarante-cinq minutes une fois par semaine, exactement au même rythme que les séances en face à face. Au début, Lisa avait douté de l’efficacité de ce nouveau mode de consultation, mais le docteur Mader avait pris le temps de la rassurer.

C’était d’ailleurs son psychiatre qui lui avait conseillé de quitter la ville, de rompre avec ces habitudes qui l’épuisaient et ne faisaient que renforcer sa peine. Il savait l’enjeu risqué, mais l’état psychologique de sa patiente ne cessant de se détériorer au fil des mois, il avait pris l’initiative de suggérer un changement radical de vie.

Curieusement, Lisa accepta presque sans poser de questions. Un léger sourire se dessina même sur son visage à l’idée de cette nouvelle existence. Le psychiatre en fut surpris : Lisa avait-elle vraiment pris conscience des conséquences d’un tel changement ? Il en doutait, mais il préféra prendre sa réaction comme un signe favorable dans la démarche de reconstruction de sa patiente.

Hugo, lui, était plus réticent. Non qu’un changement de vie ne lui ait jamais effleuré l’esprit, lui aussi avait besoin d’apaiser ses tourments, de redonner un sens à son existence de mari et de père, mais il ne voyait pas une seconde sa femme s’éloigner des lieux où elle errait trop souvent. Il pensa d’abord qu’il s’agissait là d’une fausse envie chez Lisa, et que son souhait de quitter Paris serait de courte durée. Il n’en fut rien. Les semaines passaient et la volonté de Lisa ne faisait que se renforcer. Dans ce cas la décision s’imposait : le couple et leur fille Émilie partirent s’installer à six cents kilomètres de la capitale, dans une ancienne ferme rénovée proche de Sarlat.

L’appartement parisien qu’ils occupaient depuis la naissance d’Émilie était un cocon où Lisa aimait se réfugier et pourtant, à la grande surprise d’Hugo, elle se familiarisa plus rapidement que lui à l’immensité de leur nouveau lieu de résidence et à l’isolement de la bâtisse.

Lisa, sans pouvoir l’expliquer, se sentait bien dans cette nouvelle demeure. Peut-être un signe positif dans le malheur qui les tenaillait depuis le drame ?

1 Comment


Guest
Sep 05, 2023

Bonjour! Merci pour tout votre travail! Vous êtes une personne talentueuse ! Une nouvelle année académique pleine de réalisations ! Succès!

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